Pèlerinage de Lourdes

L'oeil du Suricate

Je suis petit, toujours aux aguets de ce qui se passe, véritable sentinelle aux affuts du moment de joie, je m’en mets plein les yeux pour vous faire vivre le Pèlerinage de l’intérieur. Qui suis-je ? Le suricate !

Mercredi 24 avril 2019 : Que le temps passe vite

Aujourd’hui mercredi, un jour déjà de passé. Que le temps passe vite, hier Suricate était encore un enfant… Que s’est-il passé entre temps ?

Eh bien, mardi, la soirée CSI nous a appris « qu’il faut du temps ». Dans cette société où tout le monde court, les personnes en situation de handicap nous invitent à ralentir et prendre le temps.

Pourquoi aujourd’hui ce retour dans le temps ? Car mercredi, le temps a rendu le Suricate plus sage. Est-il devenu si âgé en un jour ? Sa belle moustache agitée par les vents pyrénéens a-t-elle subitement blanchie ? Doit-on le surnommer avec affection Papy Suri ?

Non point ! Mais un suricate est rapide. Il brise les vents pour fureter partout, courir effrénément ; après tout, il ne prend pas le temps d’admirer. Il dévore avec avidité ce qui lui passe sous les yeux sans déguster. Ogre insatiable, il est devenu gourmet, il a pris le temps de récolter et de savourer les bons mots entendus aujourd’hui :

« La fraternité est difficile au quotidien mais les conflits peuvent être surmontés »

« L’amour rend aveugle, le mariage rend la vue… » Un suricate doit-il se marier pour garder son œil toujours affuté ? Doit-il s’inscrire sur adopte-un-suricate.com ?

Bref, en tout cas le suricate a pris le temps aussi de savourer des moments de joie :

 « Aujourd’hui je mange avec les huiles ». Afin de ne pas décevoir ce plaisir, la bleusaille du siège a cherché alors à ne pas faire tâche pendant le repas…

Ou bien les mines réjouies de ceux qui ont arpenté en long, en large et en travers la Cité Saint-Pierre pour trouver… un café.

Et les soupirs de soulagement de la bleusaille du siège quand il est annoncé aux pèlerins dans cette magnifique cité Saint-Pierre qu’un goûter leur sera offert.

Enfin était-ce judicieux de les nourrir ? Le Suricate ayant vu courir le chef de la perm’ dans les sanctuaires à la recherche de ses clefs, pendu au téléphone pour alerter la bleusaille, laissant messages à foison sur les répondeurs, il en doute. Et d’ailleurs, le Suricate devenu philosophe en tire une leçon : qui nourrit trop les bleus, grands tracas s’annoncent à eux !

Voilà chers lecteurs, le Suricate ayant dégusté toute la journée, ne se trouva pas fort dépourvu quand la nuit fut venue. Rassasié, il ferme ses petits yeux malicieux, tout émerveillé de ces moments qu’il vous a partagés.

Lourdes, Ici, Lourdes
A demain !
Bises !