L’œil du Suricate

La théorie du complot

Le Suricate serait-il devenu sensible aux théories complotistes du moment sur l’origine du Covid-19 ? Suricate est-il en train de tourner de l’œil ?

Non, je vais vous parler d’un complot bien plus grave, celui qui est dans la bouche de tout le monde : mais qui es-tu Suricate ? D’où viens-tu ? Comment es-tu arrivé à Voir Ensemble ? De nombreuses questions me sont envoyées chaque jour. Des théories plus folles les unes que les autres circulent ! On dit même qu’un salarié du siège aurait été mordu par une de ces bestioles et se serait changé en suricate. Certains rapportent que ce serait tout le siège qui s'est transformé en ménagerie obligeant la direction générale à décréter le confinement en urgence de toute l’équipe !

Alors, je tiens à vous rassurer, le siège va bien et n’est pas devenu en quinze jours le zoo de Vincennes.
Mais alors pourquoi une chronique a le nom de Suricate ? Pourquoi pas un chien, un chat ou un orang-outan ?

Eh bien, il est temps de révéler quelques coulisses de cette chronique. Oui, le Suricate est apparu il y deux ans à Voir Ensemble dans des petites chroniques envoyées lors du Pèlerinage de Lourdes. Mais le choix de cet animal ne tient pas du hasard. Suri votre ami avait lors d’une de ses chroniques en 2018 appelé chacun à être un suricate. Non pas à se transformer en boule de poil mais à agir comme cet animal totem. Un suricate, dans la nature, veille sur le reste de sa tribu, toujours en train de guetter pour alerter face au danger. Un suricate, cette fois-ci à Voir Ensemble, c’est celui qui veille sur cette grande famille et qui est l’affût du moindre morceau de joie. Il se régale des petits bonheurs qu’il trouve et les partage à toute cette famille. Le Suricate vous fait donc profiter de ses yeux vifs. C’est un peu ça quand on dit voir ensemble, non ?

En cette période incertaine, je vous invite à nouveau à être des suricates, à continuer à veiller les uns sur les autres (comme beaucoup le font déjà) et à dévorer les joies quotidiennes.

Nos sourires et nos rires, eux, ne seront jamais confinés !

Deux coups de cœur

Solid’Ecoute

Oui, oui, un suricate comme tout mammifère n’a qu’un cœur mais là autant de solidarité pour nos seniors le fait battre trop fort !

Les Petits Frères des Pauvres proposent une ligne d’écoute bienveillante pour rompre l’isolement des plus de 50 ans. Vous pouvez joindre Solid’écoute au numéro vert 0 800 47 47 88. Ce numéro gratuit, anonyme et confidentiel est ouvert tous les jours (y compris les week-ends et jours fériés) de 15h à 20h. Plus d’informations ici.

Une lettre un sourire

Ce nom poétique est celui d’une plateforme en ligne pour écrire des lettres aux résidents de maison de retraite. Les personnes qui le souhaitent peuvent se rendre sur ce site internet et écrire une lettre qui sera remise à un senior.
Il y a 600 000 personnes âgées vivant en maison de retraite, voilà un beau geste pour rompre l’isolement lié au confinement.

Les infos insolites du Suricate

Questions pour un Champion version confinement

Les habitants de la rue Saint-Bernard, dans le 11e arrondissement de Paris ont désormais un rendez-vous qu’ils ne manqueront pour rien au monde. Tous perchés à leurs fenêtres, ils attendent Questions pour un balcon, animé par leur voisin Noam Cartozo, un comédien. Tous les soirs, deux équipes s’affrontent : les numéros pairs et impairs. L’objectif de Noam était tout simple, redonner le sourire à ses voisins. C’est réussi !

Un concert en visioconférence

L’Orchestre national de Lyon n’a plus accès à son auditorium confinement oblige. Cela ne les a pas empêchés de continuer leur passion et de donner ainsi un petit concert en ligne.
A 26, ils ont joué chacun chez eux 4 minutes de La marche des rois de Georges Bizet à retrouver ici.

Le courrier des lecteurs

Un plaidoyer pour le Pangolin

La dernière chronique vous a fait réagir à mon grand plaisir !

Certain ont pris la défense du pangolin face à la description un tantinet trop élogieuse du Suricate pour lui-même.

Merci à Bertrand L. de nous partager Mes excuses au pangolin de Pierre Desproges.

Des fables en argot

J’avais dans ma dernière chronique parlé des Fables de La Fontaine lues par Fabrice Luchini, merci à Sylvie C de nous les partager en patois, voici le Loup et l’Agneau et la Cigale et la Fourmi d’Yves Daniaud.

Le mot de la fin

Et voilà, fin de cette troisième chronique, je repars aussi vite que je suis arrivé, guetter ces élans de solidarité et de joyeuseté !

En attendant, je lirai avec plaisir (comme depuis une semaine) vos réactions elles aussi de bonne humeur à ma chronique.

N'oubliez pas pour ceux qui ont la plume facile vos fables sur le Suricate comme proposé dans la dernière chronique.

A bientôt
Bises (virtuelles)

Le Suricate