Si vous désespérez de trouver un embarquement pour une balade en mer pendant la Semaine du Golfe, ne cherchez plus, nous sommes là !

Le dimanche 28 mai, on vous embarque au Crouesty à 10h, direction la magnifique Baie de Quiberon pour un grand bol d'air et de superbes vues, et retour vers 17h.
Réservation en ligne ou par téléphone au 02 97 37 53 33

L’association des Amis du Biche et Vinibee proposent aux groupes constitués et entreprises d’embarquer à bord de Biche pendant les 4 jours de festivités de “The Bridge”pour une double découverte : celle du thonier, de son histoire et celle des vins bio, biodynamiques et naturels au travers d’une dégustation / vente de ces vins d’artisans vignerons. En forme de clin d’oeil à l’acte de naissance vendéen de Biche, des produits de la mer seront proposés par une entreprise artisanale de l’Ile d’Yeu, Saveurs Islaises.

A noter, 2 moments forts lors de ces festivités : l'arrivée du Queen Mary 2 le samedi 24 juin, et le départ le 25 juin de la course entre le paquebot et quatre trimarans géants, du pont de Saint-Nazaire au pont Verrazano de New York. Le pont de Biche sera sûrement le meilleur endroit pour admirer le spectacle, et faire vivre à vos invités une expérience inoubliable.

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Article paru le 24 août 1979 dans Ouest France, à l'occasion du retour de Biche à Groix

Comme tout marin, Ange a commencé par être mousse. Car "à Groix, il n'y avait pas d'autre métier". Au mousse, les corvées de patates. C'était à lui de faire la cuisine pour les 6 membres de l'équipage du thonier. (...) Dur apprentissage où le métier de pêcheur s'apprend entre deux tambouilles. Puis, il fit le matelot. A 25 ans, Ange saute le pas. En 1932, financé par lui et plusieurs membres de sa famille, il fait construire le "Biche", ce magnifique thonier à voile que l'on admire aujourd'hui dans les courreaux. "A l'époque, un bateau coûtait cher : 140 000 F, c'est-à-dire 140 millions de centimes de maintenant. Et on ne connaissait pas les crédits, les banques".

Ce prix pour un navire très adapté sans doute mais sans aucun confort, sans équipement, sinon le sextant et le compas, sans radio. Et surtout pour un métier dur. " On partait pour des marées de 15 à 18 jours, par tous les temps. On mettait 2 à 7 jours pour se rendre sur les lieux de pêche car le bateau ne filait que 10 noeuds maximum. Pendant le voyage, dormaient ceux qui n'étaient pas de quart. Pendant la pêche, par gros temps, on prenait, tous, les vagues par la figure. Il n'y a aucun abri sur le pont du thonier. Heureusement, le thon se pêche l'été..."

Retrouvez l'intégralité de l'article sur notre site en suivant ce lien Interview d'Ange Stéphan